L'exonération fiscale peut être un gros mot : soit elle est perçue comme un moyen d'échapper au fisc, soit c'est juste pour d'énormes richesses. Cependant, c'est le pays qui a mis en place un système d'exonération fiscale pour vous inciter à faire des dons ou à investir dans des secteurs déterminés comme étant dans le besoin. Certaines techniques conviennent à tous les budgets, à condition de vouloir baisser ses impôts !
Pour rappel, seulement 44 % des 39 millions de familles contribuables ont effectivement payé l'impôt sur le revenu.
Lorsque vous faites un don aux Restos du cœur, à la Croix-Rouge, à Médecins Sans Frontières, à Emmaüs, à action contre la Faim, ou à tout autre organisme reconnu « d'aide aux personnes en difficulté », 75 % du montant versé sera « récupéré » par année d'imposition. Les dons aux organismes d'intérêt général ne peuvent les réduire que de 66 %.
À savoir. Généralement, les dons éligibles à l'exonération de 75 % sont limités à environ 550 euros (en 2021, théoriquement, 553 euros).
Mais face à la crise sanitaire, le gouvernement a renforcé cet avantage en 2020, puis l'a élargi en 2021 : sont conservés dans la limite de 1 000 euros". Si 1 000 euros sont reversés d'ici la fin de l'année, 750 euros seront en effet « récupérés » en raison de la baisse des avoirs en 2022.
Retirez du Perp ou d'autres contrats Madelin (sauf si vous les avez déjà ouverts), et désormais le seul produit d'épargne retraite pur accessible à tous les contribuables est le PER personnel.
Tout versement effectué sur un plan d'épargne retraite (PER) peut être déduit du revenu imposable, dans la limite de 10 % du salaire annuel net (en principe, votre plafond personnel sera indiqué sur votre avis d'imposition). Remarque : Si vous possédez un « ancien » Perp ou Madelin, voire un produit ouvert via votre entreprise (Perco ou PER collectif), le versement que vous payez volontairement est le même montant que celui payé à partir de votre PER personnel.
S'il se réjouit du succès "extraordinaire" de PER, selon Bercy, le projet a déjà équipé près de 4 millions de Français. Le ministre de l'Économie et des Finances AMF Bruno Le Maire a mis la pression sur les banques et les compagnies d'assurance : les commissions et les dépenses sont « excessives » selon lui.
Selon une étude du Comité consultatif du secteur financier, en moyenne, les frais de paiement atteignent 3,18 %... et ces frais n'existent pas sur les plateformes d'épargne en ligne.
Nom complet : Fonds Commun de Placement pour l'Innovation (FCPI) et Fonds Local d'Investissement (FIP). Petit : "Fonds Financiers". Car ces produits régulièrement proposés dans les agences bancaires ou les réseaux de gestion de fortune ne sont proposés aux clients que dans un seul but : la défiscalisation. Ces fonds sont principalement investis dans des petites et moyennes entreprises, qui seront éligibles à une exonération de 25 % d'ici fin 2021, au lieu des 18 % en période normale. Corse et outre-mer FIP même 30%.
Afin de miser sur ces « fonds fiscaux », dans un premier temps, vos fonds seront gelés pendant dix ans, et la durée de vie de ces fonds est généralement de 7 ou 8 ans, parfois 10 ans. "Il est impossible que votre part soit rachetée pendant la durée de vie du fonds", a prévenu l'Autorité des marchés financiers (AMF) dans un dépliant spécial.
De plus, comme le souligne l'AMF, les coûts peuvent être élevés, la performance financière est « incertaine », et le risque de perte en capital existe.
Les réductions d'impôt « Madelin » ou « IR-PME » applicables au « Fonds Financier » concernent tous les investissements directs dans les PME éligibles. Cependant, avec l'essor du financement participatif, l'investissement en fonds propres des PME s'est démocratisé, ou plus précisément, le financement participatif du capital participatif.
N'oubliez pas que le capital investi dans les PME est intrinsèquement très dangereux ! Il est donc très important de bien choisir l'entreprise dans laquelle vous investissez et, si possible, de diversifier votre investissement dans plusieurs PME. De plus, la réduction d'impôt est soumise à un plafonnement global des niches fiscales de 10 000 euros par an.
Investir dans l'immobilier locatif dans le but de limiter les impôts ? Les sociétés d'investissement immobilier (SCPI) offrent l'opportunité d'entrer sur ce marché avec des tickets « bas » de quelques centaines d'euros.
Et la "SCPI Financière" permet de miser sur ses fonds propres pour investir dans des logements qui répondent à divers plans d'incitation fiscale : Pinel, Denormandie, Malraux, déficits fonciers, etc.
Les fonds investis sont gelés (ou difficilement récupérables) pendant dix ou quinze ans. C'est la durée habituelle d'investissement des SCPI Pinel, qui est le produit le plus vendu des SCPI fiscales. De plus, il faut des mois ou des années pour percevoir le "loyer" (sous forme de dividendes), le coût est élevé (même s'il est inclus dans le prix unitaire) et un ratio de performance plus faible est attendu.
Utilisez les SCPI dites « de revenu », pas les impôts