Élever un enfant devient coûteux : matériel, vêtements, nourriture, frais de garde, puis frais de scolarité, frais de loisirs, et la facture lorsque l'enfant quitte la famille contribuable à la fin de ses études peut se chiffrer en centaines de milliers d'euros. Donc, bien sûr, avoir un bébé n'a pas de prix, mais il est toujours satisfaisant de réduire un peu le coût lorsque cela est possible.
Découvrez dans cet article 3 façons de réduire les impôts grâce à vos enfants, ce qui coûte bien sûr très cher, mais peut aussi parfois vous faire économiser de l'argent.
Un quotient familial fait référence au système de division du revenu imposable en un certain nombre de parts. La composition d'un foyer fiscal dépend de sa composition. Un célibataire a une part. Un couple marié ou pacsé possède 2 parts. S'ils ont des enfants, les deux premiers enfants reçoivent 50/50. Par exemple, un couple avec deux enfants possède 3 parts. À partir du troisième enfant, chaque enfant supplémentaire compte pour une part. Par exemple, un couple avec 4 enfants possède 5 actions. Si les parents sont séparés, ils se partagent les parts liées aux enfants. Chaque parent a droit à un quart de part pour chaque enfant pour les deux premiers enfants, suivi d'une demi-part pour le troisième enfant.
Le quotient familial permet des réductions d'impôts, car la composition du foyer fiscal est prise en compte dans le montant de l'impôt sur le revenu. Il peut notamment déterminer la tranche marginale d'imposition d'un ménage. En pratique, la tranche marginale d'imposition est calculée comme suit : revenu net imposable / nombre de quotes-parts du foyer contribuable.
L'avantage en rapport avec le quotient familial et les éventuels plafonds qui lui sont associés sont calculés automatiquement par l'administration fiscale sur la base des informations fournies lors de la déclaration annuelle des revenus. Mais il est possible de signaler à tout moment l'administration fiscale concernant les modifications de la composition de votre famille fiscale pour profiter immédiatement des avantages.
Un enfant majeur peut quitter votre foyer fiscal, mais vous pouvez également le garder dans votre foyer fiscal jusqu'à ses 21 ou 25 ans s'il fait des études supérieures. Il est judicieux de garder votre enfant majeur dans votre foyer fiscal pour bénéficier de sa demi-part ou d'une part supplémentaire, réduisant ainsi son impôt sur le revenu.
Mais il peut aussi être judicieux de séparer vos enfants majeurs de votre foyer fiscal, mais de déduire de vos impôts les pensions alimentaires pour enfants équivalentes aux frais de nourriture et de logement. Cette pension est plafonnée à 3 592 € s'il vit à son domicile et à 6 042 € s'il vit seul.
Pour savoir s'il est préférable de garder votre enfant rattaché à son foyer fiscal ou le détacher, plusieurs facteurs sont à considérer :
Les enfants rattachés à des ménages contribuables ont également la possibilité de bénéficier de déductions fiscales liées aux frais de scolarité, qui varient selon le niveau de l'enfant. Cela équivaut à :
Pour profiter de cette déduction fiscale, vous devez mentionner sur votre déclaration de revenus le nom et prénom de chaque enfant concerné, le nom de l'école ou de l'établissement d'enseignement supérieur fréquenté et sa classe. Les jeunes enfants sont également éligible à une déduction fiscale lorsqu'ils sont adoptés. Ainsi, les enfants jusqu'à 6 ans qui reçoivent une garde hors du domicile (crèche, garderie, activités périscolaires) ont droit à une déduction fiscale de 50% sur les frais payés pour la crèche (hors frais de restauration et déduction des aides familiales perçues pour la garde de l'enfant) enfant). Attention, le montant de la déduction fiscale est plafonné : le coût maximum de garde pour chaque enfant est de 3 500 €, soit une déduction fiscale de 1 750 €.
Pour les enfants gardés à domicile, vous pouvez bénéficier d'un crédit d'impôt sur le montant que vous payez pour travailler à domicile, ce qui vous donne droit à une déduction fiscale de 50 % sur les frais de garde d'enfants. Encore une fois, il y a un plafond, mais c'est plus favorable. Elle s'élève à 12 000 € + 1 500 € par enfant à charge dans votre ménage, mais pas plus de 15 000 € (c'est-à-dire que si vous avez deux enfants ou plus, vous avez droit à un crédit d'impôt pour soins à domicile pouvant atteindre 7 500 €). À noter que ce crédit passe à 15 000 € + 1 500 € par enfant (dans la limite de 18 000 € maximum) la première (et seule) année d'emploi d'une nounou à domicile.
Notez qu'il s'agit d'un crédit d'impôt, et non d'une déduction fiscale, pour les soins à domicile et les soins hors domicile. Cela signifie que si vous ne payez pas d'impôts ou si vous payez moins de 50 % de vos frais de garde d'enfants, l'État vous remboursera la différence.